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Bourgogne-Franche-Comté : un terrain fertile pour la médecine de demain

Publié le 14 novembre 2019 par Patrick RENARD
De gauche à droite : la chaussette intelligente Pup de la société Perrin, le masque orthodontique connecté Chronomask d'Innoralis, et le dispositif d'aide à la réanimation cardiopulmonaire d'Archeon.
Crédit photo : Perrin, Innoralis et Archeon

L'Agence Economique Régionale (AER) de Bourgogne-Franche-Comté accompagne les entreprises dans leurs projets de développement ou de création d'activité sur son territoire. La région dispose aujourd'hui d'une véritable expertise dans le domaine du dispositif connecté, comme en atteste cet article.

Avec ses 3 domaines d’excellence que sont les technologies médicales, le secteur pharmaceutique et les biotechnologies, la Bourgogne-Franche-Comté se positionne comme une région résolument tournée vers la médecine du futur. Entre recherche et formation, les entreprises y puisent toutes les compétences nécessaires au développement de nouveaux dispositifs médicaux.

La région s’est également imposée comme pionnière en matière de télésanté. C’est en effet en Bourgogne-Franche-Comté qu’a été installée la première plateforme intégrée de télémédecine en 2007. Aujourd’hui, près de 250 sites de télémédecine, regroupant un grand nombre de pathologies (AVC, neurologie, radiologie, anapathologie, dermatologie, cardiologie, gériatrie, diabétologie, psychiatrie) maillent l’ensemble du territoire régional.

L'innovation est également au rendez-vous dans le domaine des DM connectés où de nombreux projets se développent. Zoom sur quelques-uns de ces projets...

Quatre DM connectés "made in Bourgogne-Franche-Comté"

Fort du constat selon lequel 90 % des urgences vitales sont traitées par des équipes de secouristes, avec un taux de survie en cas de réanimation cardiaque qui plafonne à 5 %, Archeon a développé un outil adapté aux besoins préhospitaliers. Il s'agit d'un dispositif d'aide à la réanimation cardiopulmonaire qui mesure et interprète les variables ventilatoires en temps réel pour améliorer les interactions cœur-poumon.

Rendez-vous à Dijon le 26 novembre 2019

Rencontre annuelle, l’OCS Dijon, qui se déroulera le 26 novembre prochain, permet de faire le point sur la thématique des Objets Connectés de Santé et les dernières avancées juridiques, réglementaires et techniques en la matière. 

Deuxième exemple : le dispositif orthodontique Chronomask développé par la start-up Innoralis. Chaque année en France, 10000 patients sont traités pour une dysmorphose de classe III, c'est-à-dire un déficit de croissance de l'os maxillaire. Le traitement de choix est réalisé à l'enfance avec le port d'un masque facial entre 12 et 14 heures par jour sur une durée de 6 mois. Sa réussite dépend toutefois beaucoup de la motivation de l'enfant. Le Chronomask permet d'enregistrer les périodes de port du masque et l’intensité des forces utilisées. Toutes les semaines, le masque connecté envoie ses données à une application smartphone/tablette de motivation du jeune patient et à chaque rendez-vous, le clinicien peut contrôler le respect de ses prescriptions à travers un logiciel de suivi dédié.

La célèbre entreprise textile Perrin a conçu quant à elle la chaussette anti-chutes Pup (pour "patient is up"). Fabriquée à partir des plus belles qualités de fil existantes, elle est remaillée à la main pour  une fermeture sans couture et dotée d'une semelle antidérapante, une caractéristique propre à une utilisation hospitalière. La chaussette "intelligente" est équipée de trois capteurs intégrés au pied. Lorsqu’un patient tente de se mettre debout, elle détecte une pression descendante et une alarme est envoyée aux trois infirmières les plus proches du patient.

On peut citer aussi Atol qui, via sa start-up Abeye, a lancé en 2018 les lunettes intelligentes "Senior care" qui intègrent un algorithme du CNRS. Ces lunettes détectent les chutes et envoient un signal à Allianz Assistance, partenaire d’Atol, via une borne connectée. L’objectif est d’améliorer la qualité de vie des seniors fragiles et d’aider au maintien de leur autonomie. Abeye travaille sur d’autres projets de lunettes connectées, notamment "Junior Care" pour le traitement de la myopie chez les adolescents.


aer-bfc.com

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