Vous devez être connecté pour accèder à cette archive.

Se connecter
X
Prestations & Services > Conseil
Equipements de production & Techniques de fabrication > Logiciels

Comment valider ses applications de santé sous Android et iOS ?

Publié le 17 juillet 2016 par Patrick RENARD
De gauche à droite : Frank Grube, expert en médical, et Philippe Baron, fondateur d’ADN
Crédit photo : ADN et Céline Bansart

La société ADN encourage les éditeurs d'application de santé sur smartphones à exploiter la plate-forme HP Mobile Center de Hewlett-Packard et le logiciel HP UFT pour une gestion informatisée du cycle de vie logiciel.

Les smartphones représentent aujourd'hui une plateforme universelle pour les applications de santé. Ces "apps" agissent comme des systèmes experts patient, des passerelles de télédiagnostic ou encore pour remplacer les interfaces utilisateurs classiques d'appareils comme les pompes à insuline. Elles se doivent donc d'être conformes à la réglementation des dispositifs médicaux.

Généralement, l’environnement classique d’exécution du logiciel est strictement contrôlé, que ce soit à travers un micro logiciel intégré monolithique ou des PC dédiés avec des versions d’OS validées et quelques mises à jour. Le problème est plus délicat avec Android et iOS, qui font l'objet d'environ une mise à jour majeure par an. Sachant qu'Apple force pratiquement les mises à jour, cela se traduit par un taux d'adoption de la dernière version de 84 %. Pour Android, la disponibilité d’une mise à jour est de la responsabilité du constructeur de téléphone.

Résultat, pour couvrir environ 90 % d’une base de clients potentiels, les fournisseurs d’apps de santé doivent vérifier que celles-ci sont en conformité avec les 6, voire 7, dernières versions d’Android et les 2 versions principales d’iOS.

Heureusement, il existe des solutions, facilement adaptables au secteur médical. C'est le cas de la plate-forme HP Mobile Center de Hewlett-Packard. Celle-ci permet d’accéder à distance à une grande variété de smartphones mais aussi de versions d’OS (mobiles physiques ou virtuels). Et le logiciel HP UFT permet d’automatiser l'exécution des tests et de recevoir les résultats sous forme de logs. Ce qui réduit considérablement la durée des tests.

Les fournisseurs de services peuvent amortir l’investissement grâce à la mise à jour régulière du portfolio de smartphones, via un usage mutualisé et un nombre de clients croissant. Tout cela se fait dans un environnement sécurisé, qui permet d'effectuer des tests de non régression simples et délivrant des traces via des captures d’écran historisées automatiquement.

La société de conseil ADN, spécialisée en systèmes informatisés et réglementaires pour les dispositifs médicaux, encourage vivement les fabricants de DM à adopter les bonnes pratiques mises en œuvre dans d’autres industries, comme la gestion informatisée de cycle de vie logiciel.


www.adn.fr

Partagez cet article sur les réseaux sociaux ou par email :
Mots-clés :

A lire aussi