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L’industrie du diagnostic in vitro : capitale mais peu coûteuse !

Publié le 26 juillet 2012 par Evelyne Gisselbrecht

Parce que 70% des décisions cliniques s’appuient sur des tests de diagnostic in vitro (DIV) réalisés à partir de prélèvements humains, l’industrie du DIV est incontournable dans le système de soins. Depuis plusieurs décennies, les industriels du diagnostic in vitro (DIV) ont su gagner en efficacité, en investissant toujours plus dans l’innovation scientifique et technique, ainsi qu’en améliorant leurs gestions et managements internes.

Laurence Jaffeux

L’innovation scientifique et technologique déployée par les industriels du DIV est devenue essentielle aujourd’hui puisque 70% des décisions médicales s’appuient sur des tests de diagnostic in vitro. Ces tests permettent de prévenir, dépister, diagnostiquer, ou suivre le traitement, les maladies, à partir de prélèvements humains, ce qui place l’industrie du DIV au coeur du système de prise en charge des patients.

Pourtant, cette activité se place parmi les moins coûteuses dans les dépenses de santé.

Quelques chiffres

Rappelons d’abord quelques chiffres fournis par le SIDIV, Syndicat de l’Industrie du Diagnostic In Vitro. En 2010, la consommation des soins et des biens médicaux s’élevait en France à 175 milliards d’euros, avec une progression de 2,3%.

Parmi les dépenses de soin, la catégorie dite des « soins de ville » totalise 44 milliards d’euros avec une progression de 1,8%. Dans cette catégorie, les actes de biologie médicale représentent 4,3 milliards d’euros avec une progression légèrement inférieure (1,7%). A noter que ces résultats ne concernent que le domaine privé du marché et n’incluent pas la partie hospitalière (publique) de l’activité de la biologie médicale en France.

L’ensemble du coût de la biologie médicale privée n’équivaut donc qu’à 2,5% des dépenses de santé. Or, dans ces 4,3 milliards d’euros, le coût des produits et systèmes de diagnostic in vitro ne s’élève qu’à 18%.

L’industrie du diagnostic in vitro s’avère donc un très faible contributeur des dépenses de santé, quoique restant nécessaire efficace et innovante.

À propos du Syndicat de l’Industrie du Diagnostic in Vitro :

Créé en 1977, le Syndicat de l’Industrie du Diagnostic in vitro fédère la majorité des acteurs du DIV. Avec près de 80 sociétés adhérentes, il représente plus de 95% du chiffre d’affaires de la profession soit 1,77 milliard d’euros annuels. Le SIDIV, interlocuteur privilégié et référent des pouvoirs publics, défend les intérêts matériels, moraux et économiques de ses adhérents. Au-delà de sa mission d’étude et de défense des intérêts de la profession, il s’engage au quotidien pour la reconnaissance du rôle stratégique de la biologie médicale dans toutes les décisions de santé.

Son président est M. Yves Quinchard (voir photo).

Contact :

SIDIV

F-75017 Paris

www.sidiv.fr

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