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Les start-up de la e-santé se regroupent au sein de l’association France eHealthTech

Publié le 04 janvier 2016 par Patrick RENARD
Crédit photo : France eHealthTech

Se rassembler pour être mieux représentées. Tel est l'un des objectifs des 59 starts-up qui composent l'association France eHealthTech. Son ambition est de "faire de la e-santé d'aujourd'hui, la santé de demain", en favorisant l'éclosion de "licornes" françaises dans ce domaine.

Après trois mois de gestation, l'idée de fédérer les start-up du secteur de la e-santé et du bien-être en France s’est concrétisée le mois dernier par l'annonce officielle de la création de France eHealthTech. A ne pas confondre avec l'Alliance eHealth France qui regroupent depuis octobre 2015 les organisations professionnelles FEIMA, LEEM, LESISS, SNITEM et Syntec Numérique, avec pour objectif de développer et promouvoir la filière française de santé numérique.

De son côté l'association France eHealthTech regroupe uniquement des start-up (59 pour l'instant), avec comme objectif premier de gagner en lisibilité et visibilité, et d'exprimer des positions communes sur des enjeux partagés. Les membres de France eHealthTech représenteraient déjà 731 emplois, soit plus de 13 emplois par start-up. Seules deux d’entre elles dépassent l’effectif de 100 personnes : Withings et Doctolib. Les domaines d'intervention sont très variés puisqu'ils concernent les plate-formes web, les réseaux sociaux en santé, les DM connectés et applications mobiles associées, le data mining, les interfaces numériques conversationnelles, la labellisation de la santé mobile, le deep learning

L'association est organisée en 6 commissions chargées de promouvoir et de représenter les startups de la e-santé auprès des pouvoirs publics, des élus et de l’ensemble de l’écosystème. Dans un deuxième temps, l'objectif de l'association est de fédérer des entreprises de taille intermédiaire, des grands groupes, mais aussi des pôles de recherche et de compétitivité, des clusters, des acteurs du financement, des représentants des professionnels de santé, des patients et des usagers... qui interviennent au sein de ce vaste écosystème qu'est la e-santé (ou santé connectée).

La grande ambition derrière ces objectifs est de structurer une filière qui bénéficie d'une capacité d'innovation importante mais qui souffre actuellement d'un système de santé français fonctionnant en silos. Le sanitaire est en effet dissocié du médico-social, la ville de l'hôpital, le public du privé, les patients des soignants… Seul le décloisonnement de cet écosystème peut permettre l'éclosion de licornes françaises en e-santé.

Rappelons que le mot licorne a été popularisé en 2013 par une analyste américain, Aileen Lee (co-fondatrice du fonds d'investissement Cowboy Ventures). Il désigne une start-up (de moins de 10 ans), ayant progressé suffisamment rapidement pour atteindre une valorisation d’un milliard de dollars.


France eHealthTech, F-Paris 75010, www.france-ehealthtech.org

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